Le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa, était hier à Tizi Ouzou où il a assisté à un conseil ordinaire de la fédération locale du parti. Bouchafa, qui s'exprimait devant les cadres et les militants du parti, a souligné, d'emblée, la place prépondérante de tamazight dans les fondements de l'unité nationale. "L'identité nationale est seule garante de l'unité nationale", a-t-il indiqué, tout en réitérant la demande du FFS de reconnaître Yennayer comme fête nationale et journée chômée et payée. "Nous disons non à la folklorisassion de tamazight, oui à l'officialisation de Yennayer pour être un jour férié, chômé et payé", a-t-il déclaré, ajoutant : "Il ne faut pas enfermer cette identité dans un espace géographique. Tamazight est le ciment de l'unité nationale. Il n'y a pas de tamazight sans l'unité nationale et il n'y a pas d'unité nationale sans tamazight", a estimé le premier secrétaire du FFS. Pour les derniers événements de Béjaïa, contre "la loi de finances 2017", Abdelmalek Bouchafa évoquera une manipulation par de fausses informations véhiculées via les réseaux sociaux tout en relevant la responsabilité de l'Etat dans "la marginalisation de la classe juvénile et le sous-développement que connaissent certaines régions du pays, ce qui conduit, malheureusement, à la radicalisation et à la violence sociale". Selon le premier secrétaire national du FFS : "Certains ont exploité ces réseaux pour semer le trouble. Nous sommes, au FFS, contre l'usage de la violence pour régler nos problèmes." En dernier et concernant les dernières intempéries qu'a connues le pays, Bouchafa a estimé que ces perturbations climatiques ont "démontré l'incapacité de l'Etat à gérer les moments de crise et à lancer un plan d'urgence en pareilles circonstances, se limitant à montrer des images, via la télévision, contraires à la réalité du terrain, et ce, dans le seul but de gagner la sympathie des gens !" Par ailleurs, le fédéral du FFS, Farid Bouaziz, a expliqué, à l'ouverture des travaux de la rencontre, que "l'élaboration des listes électorales n'est pas encore à l'ordre du jour car nous devons en premier lieu faire un bilan de ce qui a été réalisé notamment à l'APW et au niveau de la fédération du FFS à Tizi Ouzou. Nous devons préparer ces élections dans la sérénité. Nous allons tenir un conseil fédéral pour arrêter une stratégie électorale et aborder ces élections dans les meilleures conditions", a-t-il affirmé, avant d'appeler les cadres et militants de son parti à "mettre les divergences personnelles de côté". K. Tighilt