Le parti ira aux élections pour profiter de tous les espaces de communication qu'offre une campagne électorale. Des groupuscules en Kabylie, dans le Sud comme à l'est et à l'ouest du pays travaillent pour transformer les éléments qui fondent notre union et notre richesse en facteurs de division, non seulement en Algérie mais aussi dans un contexte géographique plus vaste. C'est ce qu'a affirmé hier, Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du FFS qui prenait part à la rencontre des élus de son parti à Tizi-Ouzou. Intervenant à l'ouverture des travaux, le premier homme du parti de feu Ait Ahmed a expliqué que les troubles qui ont émaillé la mise en application de la loi de finances 2017 sont l'oeuvre de groupuscules qui ne cherchent que l'occasion de créer l'anarchie dans notre pays. Lors de cette même rencontre qui se tenait à la salle des Loisirs et des Sports de la Nouvelle-Ville, les élus du parti dont ceux de l'APW ont présenté un bilan de l'année précédente. C'était aussi l'occasion pour Abdelmalek Bouchafa de rappeler que cette pratique démocratique est une tradition dans son parti. Le FFS est l'unique formation politique qui soumet ses élus à l'obligation de présenter un bilan devant les militants. Sur un autre registre, le premier responsable du FFS, a justifié sa participation aux prochaines joutes électorales par la volonté d'être aux côtés du peuple et non la collecte des sièges. Le parti ira aux élections pour également profiter de tous les espaces de communication qu'offre une campagne électorale, afin d'expliquer aux citoyens les idées et les objectifs du parti qui dépassent de loin les élections. Pour l'orateur, le FFS sera présent en force pour imposer un discours différent de ceux qui règnent actuellement sur la scène politique nationale. Abordant l'actualité présente, Bouchafa a affirmé que les dernières intempéries ont prouvé l'absence de vision dans la gestion. Il fera remarquer que ce genre de situations doit faire l'objet d'anticipation. Il préconisera à l'occasion justement la création d'un plan national d'intervention rapide face à ce genre de situations. Toujours au chapitre de l'actualité, le FFS a saisi l'occasion de la présence de son premier secrétaire à Tizi Ouzou pour évoquer la célébration de Yennayer premier jour de l'An amazigh et de rappeler que le parti a toujours appelé à son officialisation, tout comme la culture amazighe. Aujourd'hui, pour lever ce dernier levier de propagande à ceux qui utilisent ce facteur d'exclusion à des fins politiques, il faudra le déclarer jour férié, chômé et payé. Le sujet est également intimement lié à l'unité nationale qui ne peut avoir effet qu'en prenant en charge ses trois dimensions que sont l'amazighité, l'arabité et l'islam auxquelles le FFS n'omettra jamais d'ajouter une autre dimension qui est la modernité. Le recouvrement de l'identité nationale dans toutes ses dimensions fermera la porte devant les plans qui visent l'instabilité de notre pays. Clôturant ce chapitre, Abdelmalek Bouchafa n'a pas omis de rappeler le mérite de tous ceux qui se sont sacrifiés pour le recouvrement de cet élément vital de l'identité nationale et de s'incliner devant leur mémoire. Notons enfin que les travaux de la rencontre de la section du FFS à Tizi-Ouzou se sont poursuivis dans l'après-midi pour permettre aux élus de discuter des bilans de l'année précédente tant au niveau des communes qu'au niveau de l'APW. Car en fait, parlant des dernières intempéries qui ont paralysé un grand nombre de villages, Bouchafa n'ignorait pas que les élus du parti sont aux commandes dans la plus grande majorité des communes concernées.
