Les travailleurs de l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) en rééducation fonctionnelle d'Il Maten, dans la wilaya de Béjaïa, ont décidé de maintenir la pression sur leur tutelle, en reconduisant leur mouvement de grève générale, entamé le 18 janvier dernier. Le maintien de leur mot d'ordre de grève a été décidé à l'unanimité des membres de l'assemblée générale extraordinaire tenue en date du 24 janvier 2017, au sein de leur établissement hospitalier, à l'initiative des deux partenaires sociaux, à savoir le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) et le Syndicat national des psychologues (Snapsy). À noter que cette réunion extraordinaire est intervenue au lendemain de l'arrivée à Il Maten, d'une commission d'inspection, composée de deux cadres centraux, dépêchée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Après avoir rencontré l'ensemble des parties en conflit, les deux inspecteurs centraux ont proposé aux délégués syndicaux de mettre fin à leur mouvement de grève en attendant la décision officielle et définitive de la tutelle. Néanmoins, les responsables des deux syndicats représentant les travailleurs de l'EHS d'Il Maten notent dans le procès-verbal de la dernière AGE, dont nous détenons une copie, que "l'ensemble des personnels adhérents ont refusé la proposition de la commission d'inspection d'Alger, tout en réitérant leur détermination de maintenir la grève jusqu'à la réception d'une réponse par un document officiel qui confirme la prise en charge effective de notre revendication, à savoir : le départ définitif de l'ex-directeur". Par ailleurs, il y a lieu de signaler que le personnel paramédical du CHU Khellil-Amrane de Béjaïa a observé, hier, un débrayage d'une journée en signe de protestation contre le retard mis par la direction dans le virement des salaires des deux derniers mois. KAMAL OUHNIA