Après deux jours de repos où ils ont tenté de surmonter progressivement une grosse déception, les joueurs de la JSK reprendront l'entraînement, en principe, cet après-midi, avec la ferme volonté d'essayer d'oublier, si possible, le cauchemar engendré par cette élimination précoce en Champions League africaine. Et si presque tous les joueurs n'ont pas le cœur au foot, il leur faudra faire preuve de caractère et de motivation pour se retremper dans le bain. Mais l'important est que le staff technique de la JSK, composé du tandem Coste-Aouis, soit réconforté dans sa mission, car ne faut-il pas rappeler que le Français Christian Coste et son adjoint Aouis ont pris le train en route pour tenter d'aller loin, surtout dans cette Champions League africaine du fait que les dés étaient déjà pipés en compétition nationale, en coupe comme en championnat. Terriblement affecté par cette élimination inattendue, Christian Coste a su trouver les mots nécessaires pour expliquer cet échec, lui qui espérait tellement passer ce premier tour pour récupérer ensuite tout son effectif. “Si on passe ce tour, nous sommes sauvés, car en 8e de finale, on pourrait récupérer Zafour, Belkaïd, Mezouar et, éventuellement, Daoud”, devait-il avouer à la veille de ce match JSK-Félo Star, mais son vœu le plus cher n'a pas été exaucé. “Nous avons été très déçus par cette élimination, mais il faut savoir se tourner vers l'avenir car une défaite n'est pas la fin du monde”, dira avec sa sagesse habituelle Kamel Aouis. Il est vrai que la tâche s'annonce quelque peu rude pour un staff technique qui usera de tout son poids et de son expérience pour remobiliser quelque peu le groupe car il reste bien aux Canaris à sauver tout au moins leur maigre saison en postulant à cette seconde place qualificative pour la Champions League africaine. C'est à ce titre qu'il faudrait espérer que le staff technique, déjà mis en place depuis un mois à peine, bénéficie d'une confiance totale pour assurer une certaine continuité dans le travail et éviter de revenir à la case départ du fait que deux entraîneurs, Mouassa, puis Saïb, ont déjà défilé à la tête de la JSK. Ces derniers devraient se réunir, en principe, aujourd'hui afin d'étudier la situation qui prévaut suite à l'échec concédé en Coupe d'Afrique et exhorter, certainement, le bureau présidé par Hannachi à poursuivre sa mission tout au moins jusqu'à la fin de la saison où l'éventualité d'une AG élective n'est pas à écarter. M. H.