Les nuisances sonores dans certains quartiers de Mostaganem prennent de plus en plus d'ampleur à des heures censées être de quiétude et de repos, en l'absence de sanctions de la part des autorités compétentes. Ces dernières nuits, l'on assiste au phénomène de bruits d'explosions déchirant le silence à des heures avancées, jusqu'à 23h. Des habitants sous le choc d'entendre ses déflagrations se sont rapprochés de notre bureau afin d'interpeller les responsables de la ville de Mostaganem sur ces nuisances. Il s'agit au bout du compte de feux d'artifice lancés en pleine nuit à partir de salles de fêtes éparpillées dans le tissu urbain mais dont le bruit se propage à des kilomètres. D'autres citoyens se sont interrogés sur ces pratiques "jugées intolérables" surtout dans un contexte social marqué par la vigilance sécuritaire. Pourtant, le tapage nocturne est considéré comme un délit, et les émissions sonores sont réglementées par un décret de juillet 1993 en application de l'article 121 de la loi n°83-03 du 5 février 1983, stipulant que les niveaux sonores maximums admis dans les zones d'habitation et dans les voies et lieux publics ou privés sont de 70 décibels en période diurne (6h à 22h) et de 45 décibels en période nocturne (22h à 6h). M. Salah