La Fédération nationale des insuffisants rénaux dénonce "le mépris" affiché par la Direction de l'action sociale (DAS) d'Alger en direction des malades chroniques, particulièrement ceux souffrant d'une atteinte rénale, démunis et sans couverture sociale. Selon le président de l'association, ces malades, dont des enfants, n'ont pas pu déposer des dossiers pour une aide sociale au niveau des APC de leur résidence "sous prétexte qu'ils ne sont pas répertoriés dans la nomenclature des malades chroniques de 1995, obtenue à partir de la Cnas ! ; que les budgets AFS (allocation forfaitaire de solidarité) sont limités, que les circonscriptions administratives ont été remaniées, que leur âge – pour les enfants – ne leur permet pas de prise en charge (carte Chifa) ; qu'ils n'ont pas droit à la carte de handicap bleue...". Pour contredire les arguments avancés par la DAS, le président de l'association égrène des textes réglementaires qui protègent aussi bien les intérêts des démunis non assurés sociaux que ceux des personnes souffrant d'un handicap et de malade chronique. À ce titre, il interpelle la tutelle pour les réhabiliter dans leurs droits.