Affiliés au Snapap, ces travailleurs avaient adressé un préavis de grève le 5 avril. Ils étaient une quinzaine d'employés de la direction de l'industrie et des mines de la wilaya de Mostaganem à observer, mardi matin, un sit-in devant le siège de cette institution publique sise près du siège de la wilaya afin de porter à l'opinion publique leurs revendications socioprofessionnelles. Affiliés au Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique), ces travailleurs avaient adressé un préavis de grève, le 5 avril, au directeur de l'industrie et des mines de Mostaganem, au wali ainsi qu'au ministre de tutelle dans l'objectif de protester contre la gestion de leur directeur. D'après un communiqué rendu public, dont nous détenons une copie, le secrétaire de la section syndicale de la direction de l'industrie et des mines, Mohammed Benlatrech, relève quatre points essentiels de la plateforme des revendications concernant la relation de travail entre les deux parties. Dans le préambule, le coordinateur local de la section syndicale fait mention de plusieurs griefs retenus comme des mesures abusives de la part du responsable susmentionné, où il lui est notamment reproché d'"abuser de son autorité contre le personnel de la direction de façon générale, ainsi que les membres dudit syndicat de façon particulière". D'autres reproches sont faits au DIM de Mostaganem, notamment le manque de dialogue serein et la non-reconnaissance du droit d'exercice de l'activité syndicale du Snapap. D'autre part, les protestataires ont également indiqué lors de la manifestation pacifique que "leurs droits à la promotion dans la carrière professionnelle sont bafoués" et que le directeur en question ne s'est pas astreint aux engagements pris lors de la réunion avec le représentant du ministre Abdeslam Bouchouareb, le 9 janvier dernier. Pour tout cela, les contestataires ont sollicité l'intervention du ministre de l'Industrie et des Mines en vue de solutionner leurs problèmes et mettre "un terme à l'injustice contre les travailleurs qui perdure depuis 2009". Enfin, les travailleurs concernés ont demandé de leur directeur de cesser ce comportement abusif contre eux et d'ouvrir les portes du dialogue. M. Salah