Quelques jours avant le 04 mai 2017, date attendue par une partie des algériens qui se sent concernée par le scrutin, des algériens contestent dores et déjà les résultats avant le vote. Pourquoi certains se privent du droit de voter alors que d'autres s'empressent de le faire ? Une bonne partie des algériens a-t-elle déjà perdue confiance en ces gouvernants ? Et ceux qui iront voter, le feront-ils par conviction ? Les algériens,et après la présidentielle, estiment que les élections législatives ne sont pas aussi importantes ni crédibles. Or c'est tout à fait faux. Les députés ont le droit de promulguer de nouvelles lois, d'en changer d'autres.C'est le pouvoir législatif. Mais voter pour qui ? Connaissent-ils les candidats en lice,ou du moins leurs partis ? Sur quels critères choisit-on les candidats à la députation ? Les choisit-on pour leur niveau d'instruction ? Leur probité ? Leur accointance avec le régime ? Ou leur statut social ? Certains ne remplissent pas les critères d'éligibilité à la députation. D'autres, au contraire, peuvent apporter un plus à la chambre basse du parlement. La campagne électorale a commencé dans une morosité sans pareille. Les meetings n'attirent pas la foule. Les encarts publicitaires et les affiches sont ternes à l'image de la compétition politique en Algérie. La qualité de ces affiches n'est pas du tout attractive. Elle est plutôt répulsive. Les algériens, ou une partie d'entre eux, craignent et s'inquiètent pour l'avenir du pays. Il est temps de tirer la sonnette d'alarme pour sauvegarder les acquis et améliorer ce qui peut l'être. Pour ou contre le législatif reste un vieux débat sans cesse ressassé. Le plus important c'est que les différents antagonistes soient solidaires quant à l'avenir de notre cher pays. Cette situation pourra faire tomber notre pays dans un précipice, ou pousser le peuple à voter d'une façon convaincante et logique parce que les élections sont d'une importance absolue. Selsabila DJEGHAR (Soleil HEC/Rédaction Numérique de "Liberté")