Sans surprise, le président du Mouloudia d'Oran n'a pas accordé une énième chance à son entraîneur qui a enchaîné, samedi dernier à domicile, un neuvième match sans le moindre succès en 2017. Mohamed Belhadj, dit Baba, n'a pas trop attendu pour limoger Omar Belatoui et lui signifier qu'il était indésirable en tant que patron technique de l'équipe professionnelle. Sous sa coupe, le MCO a d'ailleurs présenté le pire bilan de l'élite en cette phase retour, ce qui lui a valu une dégringolade au classement général où il occupe désormais la 9e place après avoir fait du titre, ou du moins du podium, ses objectifs à mi-saison. Outre ces résultats qui font du Mouloudia un simple candidat au maintien parmi l'élite après avoir été pourtant un sérieux prétendant aux places d'honneur, il est également reproché à Omar Belatoui son laxisme en matière de discipline interne, des choix incompréhensibles dans la composition de l'équipe, des changements hasardeux et une complicité tacite dans le recrutement hivernal qui s'est avéré par la suite un énorme bide. Pour le remplacer, c'est son adjoint Bachir Mecheri, dit Baby, qui devait être désigné intérimaire pour les six matches de championnat qui restent à disputer, avant que le "vent ne tourne" en faveur du Français Jean-Michel Cavalli, celui sous la coupe duquel l'équipe d'El-Hamri a obtenu son meilleur classement des dix dernières années. Affirmant à Liberté que pour l'instant, "rien" n'était encore officiel, le technicien corse s'est, cependant, dit "prêt à aider le MCO et la ville d'Oran même à titre gracieux". Côté MCO, des informations persistantes laissent croire à son arrivée imminente pour aujourd'hui afin de préparer, du mieux possible, le choc de samedi face à l'Entente de Sétif, à huis clos au stade Ahmed-Zabana. Une sorte de "thérapie de choc" qui devrait permettre au Mouloudia de "se réveiller à même de ne pas rater sa fin de saison". Rachid BELARBI