Vladimir Poutine s'est dit hier "prêt à fournir l'enregistrement de la conversation" entre son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov et le président américain Donald Trump qui est accusé d'avoir divulgué des informations classifiées au cours de ce récent entretien à Washington. "Si l'administration américaine l'autorise, nous sommes prêts à fournir l'enregistrement de la conversation entre Lavrov et Trump au Congrès et au Sénat américains", a déclaré M. Poutine, lors d'une conférence de presse à Sotchi avec le Premier ministre italien Paolo Gentiloni. De leur côté, les Britanniques affirment que cette affaire n'empêchera pas Londres de poursuivre dans la même voie, en matière de partage des renseignements avec Washington. Ce que fait le président américain à la Maison-Blanche ne regarde que lui, a estimé hier la Première ministre Theresa May. "Les décisions concernant le sujet de discussion du président Trump avec les gens qu'il reçoit à la Maison-Blanche sont du ressort du président Trump", a déclaré Mme May lors d'une conférence de presse à Londres. "Nous continuons à travailler avec les Etats-Unis et nous continuons à partager des renseignements avec les Etats-Unis, comme nous le faisons avec d'autres de par le monde", a-t-elle insisté. Selon des médias américains, le président Trump a dévoilé lors d'une rencontre avec des responsables russes des informations classifiées sur un projet de l'organisation terroriste autoproclamée Etat islamique (EI) de piéger des ordinateurs portables susceptibles d'exploser à bord d'un avion. R. I./Agences