En dépit de la disponibilité et de l'abondance de toutes sortes de viandes rouges de consommation, il reste que leurs coûts sont assommants, ce qui n'est pas pour rassurer le modeste consommateur qui se retrouve dans l'impossibilité de consommer de la viande rouge fraîche pendant le mois de Ramadhan. Il y a de quoi s'abstenir quand le kilogramme de steak de veau est affiché à 1 300 DA et celui de l'agneau à 1 400 DA. Les rognons, qu'ils soient rouges ou blancs, sont cédés à 1 200 DA, le filet d'agneau à 1 600 DA le kg, le filet de veau à 1 300 DA. Le foie de veau à 2 200 DA le kg, et le foie d'agneau à 2 600 DA. Et visiblement, toutes les raisons rapportées pour justifier cette hausse inimaginable ne sont pas cohérentes, parce qu'elles sont chaque fois servies, sans qu'elles apportent la solution aux attentes des citoyens. "Cela fait plus d'un quart de siècle que les viandes rouges sont vendues à des prix très élevés. Ni les groupements interprofessionnels des viandes rouges, ni les organismes de régulation ou les dépositaires et bouchers ne sont arrivés à réduire leurs prix. C'est tout de même incroyable ! Remarquez, dans les pays voisins, les prix des viandes rouges sont de loin moins chers, tandis que chez nous, leurs coûts sont excessifs", s'est offusqué un consommateur issu de la classe moyenne, qui a clairement avoué qu'il n'est pas dans des dispositions financières d'acheter de la viande rouge à ses enfants. Du côté des viandes blanches, le poulet s'affiche à 280 DA le kg et la dinde 600 DA. F. H.
