Sans surprise donc, l'assemblée générale des actionnaires a été reportée au 13 juillet prochain. La faute à cette éternelle absence de quorum qui a sanctionné la SSPA d'un 10e report, ce qui est en soi un record difficile à imaginer, encore moins à égaler. Décalée une première fois en raison du décès de la mère du président Belhadj, puis une deuxième, suite à l'absence du commissaire aux comptes nouvellement désigné, cette AG avait, pour rappel, été ajournée une troisième, une quatrième puis une cinquième fois de suite en raison de l'absence de 3 anciens présidents qui sont Youssef Djebbari, Tayeb Mehiaoui et Larbi Abdelilah. Le 9 juillet dernier, ils étaient, toutefois, tous présents au Sheraton Hôtel pour la... décaler, pour la 6e fois de rang, au 15 septembre. À cette date, l'AG a été ajournée pour la 7e fois. Refusant de se déplacer jusqu'à Aïn Turk, à la mutuelle de Bouisseville pour être plus précis, les actionnaires de la société sportive par actions avaient, en effet, décidé de boycotter les travaux de cette session ordinaire pour inciter le président Baba à revoir son plan initial. Une semaine plus tard, c'est-à-dire jeudi 22 septembre 2016, hormis Belhadj et Benzerbadj, aucun autre actionnaire n'avait, là non plus, pointé le bout du nez à Bouisseville. Djebbari Youssef, Tayeb Mehiaoui, Habib Benmimoun, les frères Chorfi Kheiredine, Samir et Amine, Bessedjrari Nacereddine, Larbi Abdelilah, Fethi Fortas, Kechra Abdallah et Mokhtar Mimoun refusent, en parallèle, de justifier ces dérobades à répétition. Voilà à peine 15 jours, le lundi 5 juin dernier, ces mêmes actionnaires s'étaient, pour l'anecdote, donné le mot pour ne pas assister à cette AG programmée à l'hôtel Royal. C'étaient, pourtant, eux qui en avaient réclamé la tenue, à travers le célèbre communiqué adressé le 22 mai dernier à l'opinion sportive locale et à travers lequel ils n'avaient pas hésité à présenter leurs plus plates excuses au wali pour la dégradation des mœurs au sein de "leur" Mouloudia, visant très clairement l'actuel président Belhadj Ahmed, pourtant démissionnaire. "Je ne pouvais tout de même pas abandonner le club alors que même le nouveau wali n'a pas encore été installé", a, toutefois, argumenté Baba, qui a renoncé à partir et compte entamer l'opération recrutement au lendemain des fêtes de l'Aïd. Rachid BELARBI