Le séminaire organisé, mercredi et jeudi derniers, à l'hôtel Hilton d'Alger, par le Syndicat national des journalistes (SNJ) en partenariat avec l'ambassade des Etats-Unis à Alger s'est achevé par une série de résolutions et recommandations rendues publiques au lendemain des travaux. Les participants au séminaire, des journalistes de la presse nationale (du secteur public et du secteur privé), des experts en communication (algériens et américains) et des responsables de services de communication ministériels (au nombre de dix-huit), “se félicitent de cette initiative” qui a permis, pour la première fois, de “réunir les principaux éléments du processus de production et de diffusion de l'information” et, ainsi, “de faire le point sur l'état de la communication institutionnelle en Algérie”. À la lumière des échanges et des débats sur le rôle des chargés de communication auprès des institutions et des journalistes, les séminaristes “invitent l'ensemble des partenaires à œuvrer davantage à la consolidation de la fonction communication et au renforcement des canaux de la communication institutionnelle” et mettent l'accent sur la nécessité d'asseoir des traditions qui favorisent “une meilleure circulation de l'information dans tous les domaines de la vie sociale”. Considérant “l'exigence des différents acteurs en information” comme “un gage de bonne gouvernance”, ils rappellent que “le droit d'informer et le droit à l'information constituent les fondements de la liberté de la presse consacrée par les lois de la République” et qu'ils sont “un baromètre de la démocratisation de la société”. Les participants au séminaire notent que ces principes incontournables en démocratie s'imposent en Algérie d'autant plus que notre pays se prépare à négocier des échéances cruciales pour son devenir, “notamment la zone de libre-échange avec l'Union européenne (UE) et l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC)”. De manière plus générale, et étant donné que “les structures de la communication institutionnelle constituent un élément fondamental du système national d'information”, la réponse qui sera faite aux “immenses besoins en information” qu'engendrent de plus en plus les mutations politiques, économiques et sociales dans le monde et à l'échelle nationale, déterminera la capacité de l'Algérie à intégrer (ou non) “la société de l'information”, ce qui reste, il faut le rappeler, l'un des grands enjeux (si ce n'est le plus grand) de ce début de millénaire. F. L.