Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a annoncé, vendredi dernier, dans une déclaration rendu publique à l'issue du séminaire sur “la pratique journalistique : entre le délit de presse et le défi de l'autorégulation”, la constitution d'une cellule de réflexion et de propositions sur les aspects liés au délit de presse. Cette cellule de réflexion, selon la déclaration du SNJ, est appelée à “formuler une série de propositions” pour une “meilleure organisation” de la profession et, particulièrement, une “proposition de textes de substitution” aux articles du code pénal relatifs à la profession. Les participants au séminaire, organisé par le SNJ qui “se sont félicités de l'adoption du texte portant Régime spécifique du journaliste algérien”, en le qualifiant de “jalon important” dans le processus de mise en œuvre d'une meilleure organisation de la profession, ont également plaidé pour “l'élaboration d'une loi de procédure destinée à protéger le journaliste dans l'exercice de sa mission de service public”. “La suppression immédiate de la détention préventive en matière de délit de presse”, figure parmi les recommandations retenues à cette occasion, où les séminaristes ont appelé, aussi, à “l'élaboration et la signature d'une convention collective codifiant la relation de travail entre employé et employeur conformément aux règles universelles”. Le SNJ a mis l'accent, par ailleurs, dans sa déclaration sur la “redynamisation urgente de la structure du Conseil de l'éthique et de la déontologie”, appelant à “la consolidation des efforts consentis, en 2000, par le SNJ et le ministère de la Communication en contribuant à l'élaboration de la Charte de l'éthique et de la déontologie”. R. N.