Le président du Conseil présidentiel du Gouvernement libyen d'union nationale, Fayez Al-Sarraj, a appelé les pays donateurs à accorder davantage de soutien à son pays pour lui permettre de sortir de sa crise et reprendre sa place aux niveaux régional et international, affirmant que la garantie des prestations de base nécessaires aux citoyens et atténuation des souffrances des régions affectées par le conflit figuraient en tête des priorités du gouvernement. Selon un communiqué du Conseil présidentiel libyen, Al-Sarraj a appelé les pays donateurs, lors de la première réunion, tenue mardi à Tripoli, de la Commission des hautes politiques consacrée la coordination de l'aide de la communauté internationale destinée à amélioration des conditions de vie des Libyens, à "accorder davantage de soutien à son pays pour lui permettre de sortir de sa crise et reprendre sa place aux niveaux régional et international". Le dossier de l'économie et des prestations "figure en tête des priorités du gouvernement" et implique la prise de mesures fermes et urgentes "afin d'assurer les prestations de base nécessaires aux citoyens et atténuer les souffrances des régions affectées par le conflit", a-t-il dit. La réunion, présidée par M. Al-Sarraj, s'est déroulée en présence de la représentante spéciale adjointe pour la Libye et chef adjointe de la mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), Maria Do Valle Ribeiro, du chef de la mission de l'OMS en Libye, de représentants d'institutions financières et économiques internationales, de l'ambassadrice de l'UE en Libye et des ambassadeurs d'Allemagne, de France, d'Italie, de Corée du Sud, de Turquie et des Pays-Bas, ainsi que des ministres libyens des Affaires étrangères, de la Planification et de la Gouvernance locale. Lors de cette réunion, Al-Sarraj a présenté la feuille de route proposée en vue de faire sortir la Libye de la crise qui la frappe, soulignant que la proposition portant sur l'organisation élections présidentielle et parlementaires "ne peut être réalisée qu'à travers le dialogue et le lancement d'un processus politique impliquant toutes les parties concernées, afin d'asseoir une plateforme solide à ces échéances électorales importantes et sortir de l'état de division que connaît le pays". Il a appelé la communauté internationale, particulièrement le nouvel envoyé onusien, Ghassan Salamé, à "saisir les efforts consentis pour orienter le processus de dialogue politique vers l'aboutissement de cette échéance nationale".