500 foyers seront connectés dans un premier temps avant une généralisation complète. La localité de Aïn Zaouïa, située à équidistance de deux villes, à savoir Draâ El Mizan et Boghni, recèle d'importantes potentialités pour un essor certain, car de nombreux investisseurs sont disposés à placer leur argent, notamment dans la petite entreprise. La programmation d'un projet de gaz de ville pour cette municipalité est venue à point nommé appuyer certaines perspectives. Ainsi, comme première étape, cinq cents foyers sont concernés par ce raccordement au réseau principal. “Tout est prêt au niveau du poste de détente”, nous a appris un agent technique. Dans une virée sur les lieux, il nous a été donné de voir déjà les habitants commencer leurs installations, car les conduites extérieures ont été déjà réalisées. La deuxième étape du projet, à savoir l'installation des compteurs par la Sonelgaz ne tardera pas à être lancée. On vient d'apprendre qu'une facilité de paiement sous forme d'échéancier étalé sur des mois a été finalement accordée aux bénéficiaires. “On ne peut pas régler la somme de mille dinars rubis sur l'ongle, car la plupart des pères de famille ne travaillent pas”, se lamente un ouvrier saisonnier. Un responsable que nous avons rencontré nous a fait savoir que la mise en service de ce projet est imminente. “Ce qui lèvera toutes les autres entraves est sans nul doute l'ouverture d'une piste vers le poste de détente situé sur les hauteurs de la ville”, a ajouté notre interlocuteur. L'extension est attendue par les citoyens des villages de la périphérie. Certains pensent que le premier quartier qui sera concerné est Laazib n'Chikh, non loin du chef-lieu de Aïn Zaouïa. Les responsables locaux estiment que cette commodité est d'une importance capitale d'autant plus que le gaz butane manque dans la région en l'absence d'une station-service Naftal. Quant au village de Boumahni, le plus peuplé, il n'est pas concerné en raison de son relief montagneux et escarpé. Dans cet ordre d'idées, les familles habitant les zones éparses comptent lancer des actions pour en bénéficier elles aussi. O. G.