Histoire Autrefois, cette localité s?appelait Perret ; elle devait cette appellation au nom d?un colon qui exploitait ses terres agricoles. Située à mi-chemin entre les daïras de Boghni et Draâ El-Mizan, cette commune est issue du dernier découpage administratif de 1984 et compte une population de 17 000 âmes. De par les terres fertiles qu?elle recèle, Aïn Zaouia est une région à vocation agricole par excellence et l?agriculture, qui y constitue l?activité principale des habitants, porte essentiellement sur la céréaliculture, l?oléiculture et les cultures spéculatives. Dans ce domaine et avec l?avènement de la politique de revalorisation des terres par la construction d?ouvrages hydrauliques durant les années 1980, Aïn Zaouia a bénéficié d?un barrage de petite capacité, implanté au sud de la commune. C?est à partir de cet ouvrage que les agriculteurs assurent l?irrigation de leurs cultures. L?autre activité florissante dans cette région est, incontestablement, l?élevage bovin et ovin et, à un degré moindre, le caprin. En outre, la région de Aïn Zaouia dispose d?une autre source de richesse qui, jadis, était d?une rentabilité considérable ; il s?agit de la forêt de Boumahni qui couvre 40% de la superficie totale de la commune. Aussi, cette forêt essentiellement de chêne-liège constitue une source de revenu par la commercialisation de ce produit et également une source d?approvisionnement en bois de chauffage pour les riverains. Mais au fil du temps, cette forêt a subi d?énormes dégâts causés par les incendies, les coupes illicites ainsi que les défrichements délibérés au profit de l?agriculture. A cela s?ajoute l?avancée du béton avec les constructions anarchiques, autre facteur de rétrécissement de la surface boisée. Quant à l?investissement, il est le parent pauvre, en l?absence d?entreprises et d?unités de production. Pourtant, la région dispose d?énormes potentialités mal exploitées ; il ne manque que le déclic. La région de Aïn Zaouia jouit d?une situation géographique stratégique ; elle est traversée par la RN30 qui relie Draâ El-Mizan à Béni Yenni et qui peut jouer un rôle capital dans le développement de la région sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Malheureusement, ce n?est pas le cas ; la commune souffre de l?insuffisance de crédits alloués par la tutelle, un problème auquel s?ajoutent le manque d?intérêt des investisseurs et surtout la situation qui prévaut en Kabylie. Malgré tous ces aléas, la commune garde ses atouts et aspire au développement.