Au lendemain de l'incendie qui a ravagé une bonne partie de la forêt de Harouza, sur les hauteurs de la ville de Tizi Ouzou, menaçant même l'hôpital du Belloua situé au beau milieu de ce mont fortement boisé ainsi que plusieurs habitations avoisinantes, le bureau de wilaya du RND a rendu publique une déclaration, signée par son secrétaire général et député, Tayeb Mokadem, à travers laquelle il dénonce carrément un "acte criminel". En effet, selon Tayeb Mokadem, "malgré nos moult interventions relatives à la prise en charge effective de la forêt de Harouza qui constitue une véritable bouffée d'oxygène pour les habitants de Tizi Ouzou, aucun entretien ou suivi susceptible d'agrémenter ce site aux amoureux des espaces verts n'a vu le jour. Toutes nos correspondances et interventions, en ce sens, sont restées sans suite". Et au député du RND d'affirmer aussi que "cette forêt, considérée comme le poumon de la ville des Genêts, continue, de subir les affres, les déliquescences et le laisser-aller, pour ne pas dire qu'elle est devenue une véritable décharge publique" tout en précisant, à propos de cet incendie, que "le feu s'est déclaré en face de l'hôpital Belloua, à l'intérieur même de la forêt de Harouza, sans se soucier du sort des malades hospitalisés pour la plupart au service de pneumonie et qui ne supportent aucunement la fumée des incendies qui leur est nocive". Tayeb Mokadem va même jusqu'à dénoncer publiquement que "devant cet acte criminel, nous nous posons la question de savoir à qui profite cet acte méprisable qui déroge à toute éthique humaine si ce n'est qu'à une main criminelle ou à la main de la mafia du foncier ?". Tout en s'insurgeant énergiquement contre ce qu'il qualifie de "comportement inhumain" le parlementaire du RND "exhorte à cet effet, l'autorité locale, à prendre une fois pour toute, la décision idoine, susceptible de prendre en charge le devenir de la forêt de Harouza, poumon de la ville de Tizi Ouzou, de manière à ce qu'elle devienne un véritable lieu de détente et de loisirs pour les habitants de Tizi Ouzou, car toute autre tergiversation ne ferait qu'aggraver sa situation qui a d'ailleurs assez duré". K. Tighilt