Les 13 syndicats autonomes ont tenu, hier, au siège du Syndicat des praticiens de la santé publique (SNPSP), une réunion technique destinée à mettre au point les contours du projet de statut juridique de la confédération syndicale autonome en devenir. Cette nouvelle organisation syndicale qui doit prendre le relais de l'intersyndicale autonome est le fruit d'une réflexion qui a commencé à germer dans les esprits des dirigeants des 13 syndicats autonomes, après la fin de non-recevoir qui leur a été signifiée par le ministre du Travail du précédent gouvernement. Depuis, les syndicats qui se sont vu refuser le statut de partenaire social, ont été exclus de la réunion tripartite avec le gouvernement et le patronat, au motif qu'ils constituent des syndicats corporatistes activant dans un seul secteur, contrairement au syndicat historique UGTA. D'où la réflexion autour d'un statut juridique adéquat qui leur permettrait de s'imposer en tant que partenaire à part entière, lors des discussions autour des dossiers engageant l'avenir des travailleurs, à l'instar de la révision du dossier de la retraite, l'élaboration du dossier du code du travail et les discussions au sujet du pouvoir d'achat. Pour donner toute l'importance voulue à ce dossier, qu'est la confédération des syndicats autonomes, l'intersyndicale a inscrit ce point comme seul ordre du jour. Une prochaine rencontre devant se tenir le 23 septembre prochain sera consacrée au débat sur les actions de protestation à entreprendre à l'occasion de la rentrée sociale. Car, parallèlement à l'offre de dialogue en direction des pouvoirs publics autour des dossiers soulevés, les syndicats autonomes n'excluent pas le recours à des actions de protestation, y compris les marches, sit-in et grèves de la faim, pour faire aboutir leurs revendications. A. R.