L'Université des sciences et technologies Houari-Boumediene (USTHB) de Bab-Ezzouar a abrité, hier, la 3e session du Haut-Conseil algéro-français universitaire et de la recherche (HCUR). Cette rencontre, considérée comme un coup d'envoi des dossiers en instance, s'est penchée principalement sur la question de l'accompagnement de la réforme LMD (licence, mastère et doctorat) engagée par notre pays, ainsi que sur le projet de création d'un institut algéro-français de technologie dans le domaine du transport, celui d'une institution algérienne chargée de la formation des élites et de la mise en place éventuelle d'une école mixte de doctorat. Dans son allocution, le professeur Benali Benzaghou, recteur de l'USTHB et coprésident du haut-conseil, a précisé que la session d'hier est consacrée à l'examen du “degré de maturation” des projets débattus en janvier dernier, lors de la seconde session qui s'est tenue à Paris, pour “leur mise en œuvre à la rentrée prochaine ou aux rentrées suivantes”. Intervenant en sa qualité de membre à part entière du HCUR, l'ambassadeur de France à Alger a, de son côté, admis “la similitude de la démarche” LMD, entreprise à la fois par l'Algérie, la France et les autres Etats européens, non sans la situer dans le contexte de globalisation. Un contexte où “l'heure des études en vase clos est dépassée”. H. A.