L'opération publique de destruction des stocks de mises antipersonnel se poursuit toujours, et ce, en application de la Convention d'Ottawa à laquelle a adhéré l'Algérie en 1997. C'est ainsi que l'armée nationale populaire a procédé, hier et avant-hier, à la destruction d'un nouveau lot de mines estimé à 36 729 mines antipersonnel au polygone central de l'air de Hassi-Bahbah dans la wilaya de Djelfa et à la base centrale logistique de Béni-Merad dans la wilaya de Blida. Ce nouveau lot détruit s'ajoute au 56 732 mines détruites lors des opérations qui ont eu lieu le 24 novembre 2004, et les 28 et 29 mars dernier. ainsi, quelque 93 461 mines ont été détruites jusqu'à ce jour, soit un taux de 62% du total des 150 050 mines à détruire. Selon le chef de la cellule de communication de la 1re Région militaire, le colonel Rabah Tadrissi, les opérations de destruction des mines antipersonnel se poursuivront les mois de mai, septembre et novembre 2005. “Une journée finale sera organisée en mars 2006 pour marquer, de manière solennelle, la fin de cette opération et donc le respect par notre pays de son engagement pris dans le cadre de la Convention d'Ottawa”. Le chef de la cellule communication de la 1re Région militaire a fait noter, lors de sa rencontre avec la presse locale conviée à cette opération, que l'armée nationale populaire a entamé une nouvelle opération de “déminage” sur les fameuses lignes Challe et Morice dans les zones frontalières, où un total de 68 050 mines, posées par l'armée coloniale, ont été détruites entre le 27 novembre 2004 et le 8 avril dernier. L. G.