Une nouvelle opération publique de destruction du stock de mines antipersonnel, menée en application de la Convention d'Ottawa, a eu lieu, hier, au niveau du Polygone central de l'air de Hassi-Bahbah, dans la wilaya de Djelfa, et à la base centrale logistique de Béni Mered, dans la wilaya de Blida. Lors de cette opération, qui devra se poursuivre aujourd'hui, l'Armée a procédé à la destruction de 48 000 mines antipersonnel. Ce chiffre doit s'ajouter aux 93 461 mines détruites depuis le début des opérations de destruction, le 24 novembre 2004. Ainsi, quelque 141 461 mines, selon le chef de la cellule de communication de la 1re Région militaire, ont été détruites jusqu'à ce jour, soit un taux de 94% du total des 150 050 mines à détruire. L'opération de destruction des mines antipersonnel, qui s'est déroulée hier à Hassi-Bahbah, a été marquée par la présence de l'ambassadeur du Canada à Alger, M. Robert W. Peck, le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la représentante de l'ONG Handicap International ainsi que des diplomates accrédités à Alger. Ces derniers, notons-le, ont pris part au symposium international sur la mise en œuvre de la Convention d'Ottawa, organisé à Alger les 8 et 9 mai passés. Dans une déclaration à la presse, hier, à Hassi-Bahbah, l'ambassadeur du Canada à Alger a tenu à “féliciter l'Algérie pour son engagement et sa détermination pour la destruction des mines antipersonnel”. Pour sa part, le représentant du PNUD a considéré que “l'opération de Hassi-Bahbah a démontré la grande maîtrise de l'Armée algérienne dans la destruction des mines. L. G.