La 1re édition du Festival international du film amazigh de Montréal (FIFAM) qui s'est tenue à la Cinémathèque québécoise le 30 septembre, a eu "un grand succès public et médiatique", rapporte le communiqué de presse adressé à notre rédaction. À ce propos, les organisateurs informent que "plusieurs journaux dont celui de Radio Canada International, en langues arabe, française et espagnole, lui ont consacré des papiers de fond". En outre, il est à noter que cette édition a vu la participation de pas moins de 120 personnes, notamment des Montréalais et des Amazighs du Maroc, d'Algérie et de Tunisie. Lors de l'ouverture du FIFAM, plusieurs personnalités amazighes du Québec ont tenu à soutenir le festival. D'emblée, les organisateurs ont souligné "l'importance de cet événement dans la promotion du cinéma amazigh". Concernant le déroulement de l'évènement, il est précisé dans le communiqué que "lors des débats qui ont suivi les projections, le public et les intervenants ont souligné la difficulté de faire des films, l'importance de donner les repères identitaires à la nouvelle génération et l'urgence de produire des images". Aussi tout en exprimant le vœu "de voir ce projet se pérenniser, le film Salah, un Kabyle de Palestine a suscité une grande curiosité et un grand intérêt". Pour rappel, le festival parrainé par le célèbre comédien algérien Faouzi Saïchi, a présenté six courts-métrages en kabyle, en tachalhit et en rifain, dont Regards, de Noureddine Kebaili, Yidir, de Tahar Houchi, Carte postale, de Mahassine El Hachadi et C'est ça l'espoir, de Rida Amrani. R.C