Ce nouvel établissement permettra de mettre de l'ordre et conserver le produit dans de bonnes conditions d'hygiène. La wilaya de Blida se dote enfin d'un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic), qui a pour mission de gérer les marchés et les abattoirs de la wilaya. Ce nouvel établissement permettra de mettre de l'ordre dans les abattoirs qui se trouvent dans une situation lamentable, à savoir l'absence d'hygiène, de contrôle, de matériel adéquat pour l'abattage et autres conditions nécessaires comme des chambres froides pour pouvoir conserver le produit dans de bonnes conditions. Cet Epic permettra également une traçabilité du produit, son contrôle par des vétérinaires homologués, et imposer, pourquoi pas, l'étiquetage pour identifier l'appartenance et la provenance du produit. Lors de cette session ordinaire organisée récemment, le wali de Blida, Mostefa Layadhi, a fait remarquer que la wilaya ne touche aucune taxe y afférente (la taxe d'abattage par exemple). En créant cet Epic, les autorités contrôleront mieux ces lieux, aussi bien du point de vue financier que de celui de l'hygiène. Pour ce qui est des marchés, il est difficile de les contrôler du fait que la majorité des communes de la wilaya de Blida ne dispose pas de marché couvert qui permettrait d'instaurer un contrôle et un suivi. Tous les marchés se trouvent en plein air et sous des baraques de fortune, que les professionnels de l'informel ont imposées. Cette session a été également consacrée à l'examen et à l'adoption du budget primitif de la wilaya pour l'année 2018. Le président de l'APW, Abdelhak Mohamed Zitouni, a quant à lui tenu à rappeler que, durant ce mandat (2012/2017), l'assemblée a tenu 19 sessions ordinaires et une extraordinaire, comme elle a approuvé 128 délibérations et a adressé 658 recommandations à l'exécutif. Le P/APW a aussi annoncé que l'APW s'est intéressée à tous les secteurs, selon le plan stratégique du gouvernement et les besoins des citoyens. Plusieurs élus ont pris la parole afin de présenter quelques remarques concernant le centre de loisirs de Bahli (Soumâa) occupé indûment par des familles, le nouveau stade à Boufarik qui n'a pas été protégé par un mur malgré l'enveloppe financière conséquente qui lui a été consacrée et le dortoir de la maison de jeunes de Meftah qui est squatté par un citoyen qui refuse de libérer les lieux. Face à cette situation, le wali a instruit sur place les responsables concernés afin que les mesures appropriées soient prises et a assuré les élus sortants qu'il suivra personnellement ces dossiers. Dans le même sillage, le wali a critiqué certaines décisions des élus locaux qui autorisent des citoyens à squatter des locaux appartenant à la communauté. Il a rappelé les textes législatifs à ce sujet et a demandé aux responsables concernés de réagir pour mettre fin à la dilapidation des deniers publics. K. FAWZI