La dernière session de l'Assemblée populaire de la wilaya de Blida (APW), avant son renouvellement, qui s'est tenue dimanche a été consacrée à l'examen et à l'adoption du budget primitif de la wilaya pour l'exercice 2018. Le P/APC Abdelhak Zitouni a tenu à souhaiter la bienvenue au nouveau wali, Mostefa Layadhi, avant de rappeler que cette session est la 20e du mandat qui prendra fin le 23 novembre au lendemain du renouvellement de l'instance. Il a également souligné que le mandat de l'actuelle APW (2012/2017) a vu l'adoption de 128 délibérations et adressé 658 recommandations à l'exécutif. Zitouni a aussi annoncé que l'APW qu'il a dirigée s'est intéressée à tous les secteurs, selon le plan stratégique du gouvernement et les besoins des citoyens de la wilaya, et dans ce cadre, l'APW a étudié et présenté 131 dossiers durant les sessions de son mandat, qui ont touché tous les secteurs. Il a aussi mis en exergue les efforts fournis par les membres de l'exécutif qui a vu en M. Layadhi le troisième wali à la tête de la wilaya de Blida et qui ont tous travaillé en parfaite symbiose avec l'APW, ce qui a permis de traiter tous les dossiers de manière claire et rapide, ce qui s'est soldé par une amélioration sensible de la qualité de vie des citoyens et de la prise en charge de leurs besoins légitimes. Concernant la rentrée sociale et scolaire, le président de l'APW dira qu'elles se sont faites dans le calme et dans la sérénité, les élèves ayant rejoints les bancs des écoles, des CEM, des lycées et des universités sans problème grâce à la mise en place des conditions idéales pour cela. A l'issue de cette intervention qui constituait le bilan du mandat, les élus ont adopté le budget primitif de wilaya pour l'année 2018 et donné leur accord pour la création de l'EPIC pour la gestion des marchés et des abattoirs. Plusieurs élus ont pris la parole afin de signaler quelques remarques qui jusqu'ici n'ont pu trouver de solution. C'est le cas du centre de loisirs de Bahli (Soumaâ) indument squatté par des familles, le stade du quartier Beriane (commune de Boufarik) qui n'a pas été protégé par un mur malgré une enveloppe conséquente qui lui a été consacré et le dortoir de la maison de jeunes de Meftah qui est squatté également par un citoyen qui refuse de libérer les lieux. Sur ces points, le wali Mustapha Layadhi a tenu à souligner la nécessité de protéger ces infrastructures tout en instruisant les responsables concernés afin que les mesures appropriées. A travers son intervention, le wali entend remettre les pendules à l'heure en appelant des élus locaux à l'application stricte de la réglementation et mettre fin à cette gabegie. S'agissant des aides aux associations, M. Layadhi s'est dit opposé à certaines pratiques tendant à octroyer des subventions sans études ni besoins avant de souligner que, dorénavant, il leur faut participer à la vie sociale de manière efficiente, en offrant un plus à leurs concitoyens pour espérer recevoir des aides de l'administration. Affichant toujours sa volonté de nettoyer la wilaya des pratiques hors-normes, le wali a incité les responsables locaux à choisir des adjudicateurs parmi les professionnels qui travaillent avec la règlementation et, prenant l'exemple des abattoirs, il rappelle que la wilaya ne touche aucune taxe y afférente (la taxe d'abattage par exemple) et c'est en créant cette EPIC que les autorités pourront mieux contrôler ces lieux, aussi bien du point de vue financier que du point de vue hygiène. Enfin, le wali a exhorté les élus sortants à faire profiter ceux qui les remplacent de leur expérience car, a-t-il affirmé : «Vous avez réalisé un très bon travail et j'aurais aimé le poursuivre avec vous.»