Le ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables a organisé hier une cérémonie de remise d'attestations de stage aux journalistes qui ont suivi une formation spécialisée dédiée aux questions liées à la protection de l'environnement et du développement durable. La ministre, Fatma-Zohra Zerouati, a saisi cette opportunité qui intervient à la veille de la Journée nationale de la presse pour mettre l'accent sur le rôle des médias dans la lutte contre les massacres écologiques et la réussite de la stratégie de management de ce secteur qui s'occupe également des énergies renouvelables. "L'environnement reste une des priorités dans le programme de développement du pays, les pouvoirs publics ne ménagent aucun effort pour prendre en charge cette problématique", a assuré la ministre. Pour elle, le journaliste demeure le maillon fort dans la chaîne d'information et de sensibilisation pour la protection du patrimoine écologique, tout en relevant l'importance d'associer les hommes des médias dans l'élaboration de tout plan d'action visant la conservation de la biodiversité. "La réussite de toute action de sensibilisation lancée en direction des populations reste tributaire de la participation, voire de l'implication effective du journaliste." Plus loin, elle plaidera pour l'organisation régulière d'autres sessions de formation spécialisée en vue de renforcer les connaissances déjà acquises pour mieux défendre la chose écologique. "Ces formations revêtent une importance capitale pour nous. De telles sessions vont nous aider à corriger notre perception de l'environnement qui est un secteur horizontal." Les thèmes de l'environnement développés aujourd'hui sont intimement liés aux mutations économiques que connaît le pays. Le secteur de l'écologie est désormais un secteur économique à part entière générateur de richesses, a-t-elle conclu. H. H.
