Tout a commencé le 10 mai 1995 quand la wilaya d'Alger a adressé une correspondance “très urgent” (n°24-26) à l'APC de Béni-Messous, sur le cas de Mme El-Ghoul Kheira, vivant dans des conditions inhumaines. Dans cette missive, il était indiqué que la concernée devait bénéficier d'une “cabine saharienne au centre de transit”. Quelques mois plus tard, et sur une décision votée en plénière (n°101-95), cette dame a bénéficié d'un logement à caractère social à Sidi-Youcef, dans la commune de Béni-Messous. Il était indiqué que cette décision était “définitive et aucune autorité ne pouvait l'annuler”. Depuis ce jour, soit huit ans après, cette dame n'habite pas encore son logement et ignore les suites données à ses multiples requêtes.