La direction de la JS Kabylie multiplie les réunions ces derniers jours avec des hommes d'affaires qui souhaitent investir dans le club afin de permettre à l'équipe de souffler financièrement. Il faut dire que depuis la destitution de Hannachi, la situation a empiré, surtout après l'échec du projet de partenariat de Sadmi avec le groupe italien Cavallo. C'est d'ailleurs dans ce sens que les dirigeants kabyles ont rencontré dans la soirée de mardi trois investisseurs, à savoir Aït Djoudi, Madjen et Zouaoui, qui ont exprimé leur souhait d'investir immédiatement de l'argent frais dans la société SSPA JSK. À en croire nos sources, l'arrivée de ces trois bailleurs de fonds ne se fera pas à travers l'ouverture du capital, mais consécutivement à une cooptation avec injection d'argent frais. En fait, ce trio souhaite injecter une certaine somme d'argent, non révélée, afin de permette au club de faire face aux dépenses urgentes. Ces dépenses concernent le règlement des contentieux avec les ex-joueurs auprès de la FIFA et de la CRL afin d'éviter l'interdiction de recrutement et même la défalcation de points, et le payement des salaires des joueurs et staffs actuels. Aït Djoudi, Madjen et Zouaoui devront donc au préalable montrer patte blanche en avançant les sommes dues avant d'intégrer le directoire qui serait, du coup, présidé, selon nos sources, par Aït Djoudi, mais qui travaillera sous la coupe du Conseil de surveillance présidé par Azlef. Une direction à deux têtes quoi ! "On ne va pas commettre les mêmes erreurs qu'on a faites avec Sadmi, on s'est précipité avec le projet des Italiens et la fin vous la connaissez tous. Il faut être sûr de nos choix cette fois", a fait savoir Mohamed Zeghdoud, membre de CSA et du Conseil de surveillance de la JSK. "Si je reviens à la JSK, ça ne sera pas en tant qu'entraîneur, mais plutôt en tant que gestionnaire porteur d'un projet sportif", a indiqué Aït Djoudi pour sa part. Madjen et Zouaoui ont d'ailleurs misé sur la popularité d'Aït Djoudi dans la région et son savoir-faire dans le domaine sportif pour lui confier le nouveau projet de la JSK. Cependant, Aït Djoudi, Madjen et Zouaoui devront attendre la réponse au plus tard aujourd'hui des responsables de la JSK pour savoir si leur projet est accepté par le Conseil de surveillance avant d'entamer leur mission. Ceci au moment où on laisse entendre que les négociations avec l'autre homme d'affaires Cherif Mellal ont capoté suite aux dernières déclarations de ce dernier à l'encontre de l'actuelle direction du club et le refus de celle-ci d'ouvrir du capital du club. Affaire à suivre ! Ahmed Ifticen