Fondé en 2001, l'USFBBA qui évoluait en championnat amateur (DNA) dans le groupe Centre a été relégué en division inférieure pour non-paiement des dettes du club vis-à-vis de la Ligue nationale de football amateur (frais d'engagement). Une décision confirmée par le bureau fédéral de la FAF. Tout a commencé après la démission de l'ancien bureau directeur du club au début du mois d'août dernier. Une situation qui a mené le club vers l'impasse, ce qui a engendré un retard dans l'organisation d'une AGEx et l'élection d'un nouveau président. Du coup, le club n'a pas pu honorer ses engagements envers la LNFA, ce qui lui a valu l'exclusion de toutes les compétitions pour la saison en cours et il s'est vu même relégué au plus bas niveau de la hiérarchie du football algérien, et ce, après l'expiration du délai fixé par les dispositions réglementaires, de même pour la période supplémentaire de 10 jours qui a été accordée aux clubs. Il a fallu attendre le 16 septembre pour que la DJS de Bordj Bou-Arréridj décide de constituer un directoire pour la gestion des affaires courantes du club et convoquer une AGEx qui a vu l'élection d'un nouveau président, en la personne de Mourad Kessar. Une fois installé, ce dernier a essayé par tous les moyens de régulariser la situation du club en saisissant d'abord le président de la LNFA, Ali Malek. Une requête qui n'apportera rien de nouveau. "Nous avons alors saisi le président de la FAF de cette époque, Mohamed Raouraoua, qui nous a promis de faire en sorte de régler cette affaire, d'autant plus qu'on n'était pas le seul club qui était sous le coup de la décision d'exclusion par la LNFA pour non-paiement des frais d'engagement. Seulement, après son départ et l'intronisation de Kheireddine Zetchi, on est revenu à la case départ", nous dira-t-il, non sans dénoncer les deux poids, deux mesures prises par les décideurs du football algérien, car dit-il "comment expliquer que des clubs du Centre comme le RC Boumerdès, 4 clubs d'Oran et autant de Saïda et d'Ouargla par exemple qui ont été dans la même situation que nous ont été réhabilités dans leurs championnats respectifs et ont pu reprendre la compétition le plus normalement du monde, alors que seul notre club a été lésé au vu et au su de tout le monde dans cette affaire. C'est de la hogra", s'insurge-t-il, et de nous faire savoir que le club qu'il dirige fonctionne en ce moment dans toutes ses catégories, soit des poussins à l'équipe seniors. "Nous n'allons pas nous taire. On va défendre notre cause jusqu'au bout. On vient de saisir le ministre de la Jeunesse et des Sports qui nous a promis de voir ce qu'il peut faire pour nous. On a même envoyé une lettre à la présidence de la République pour dénoncer cette injustice", conclut notre interlocuteur. F. R.