La fameuse assemblée générale tant attendue du conseil d'administration de la JSK qui devait se tenir, hier après-midi, à Tizi Ouzou, et regrouper, ainsi, tous les actionnaires du club pour décider de l'ouverture du capital du club kabyle, y compris l'ancien président Mohand-Chérif Hannachi qui bénéficie toujours du statut d'actionnaire en attendant le verdict final de la justice prévu ce mercredi 6 décembre, a finalement été annulée et reportée à une date ultérieure. Et comme le siège de la JSK, situé à la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou, est toujours en travaux, et ne pouvait donc abriter cette assemblée, le directoire du club a alors opté pour le siège de l'entreprise appartenant au président du directoire, Lakhdar Madjène. Mais voilà qu'aux dernières nouvelles, de nombreux actionnaires ne se sont pas présentés hier après-midi à l'heure de la réunion pour la simple raison qu'ils auraient carrément contesté le lieu de la rencontre et ont même exigé d'appliquer la réglementation en vigueur, qui stipule que les actionnaires doivent être convoqués individuellement par plis recommandés, et ce, quinze jours avant la tenue de l'AG. "Nous avons bien réfléchi à la question et nous avons donc décidé de reporter l'AG à une date ultérieure, probablement après le mercato, tout cela pour être en conformité avec la réglementation en vigueur et nous consacrer, ainsi, à la situation de l'équipe en championnat qui constitue la grande urgence pour les dirigeants", dira Mami Zeghdoud, le représentant du CSA, qui demeure l'actionnaire majoritaire du club kabyle. "Nous sommes avant tout des légalistes et nous devons respecter les textes réglementaires, car nous ne voulons pas rentrer à la JSK par effraction. Nous sommes venus pour servir la JSK et lui rendre sa notoriété d'antan, et toute autre considération ne nous intéresse pas", dira, de son côté, le président du directoire, Lakhdar Madjène. En attendant, un tel report de l'AG donne la nette impression d'obéir à une guerre larvée menée dans les coulisses du club où tous les coups sont permis entre les nombreux courtisans pour le trône. Et vogue la galère ! Mohamed HAOUCHINE