Dans notre édition d'hier, nous révélions que suite au rejet par la CAF de la candidature du vice-président de la FAF, Bachir Ould Zmirli, pour les élections au comité exécutif, prévues le 2 février 2018 à Rabat, en raison de l'envoi du dossier hors délai (7 décembre), la FAF a dépêché, lundi soir, le secrétaire général, Mohamed Saâd, au Caire pour déposer un recours. L'appel de la FAF repose sur le fait que le courrier a été transmis à temps à la CAF mais il est finalement arrivé au Caire en retard en raison de "problèmes d'acheminement". Pour l'anecdote, une source digne de foi, nous apprend que le courrier de la FAF est parvenu à la CAF bien après l'arrivée du secrétaire général, Mohamed Saâd, au siège de la Confédération africaine, soit le dimanche 10 décembre. Les responsables de la CAF, selon notre source, ont expliqué au SG de la FAF que les statuts sont clairs à ce sujet : un dossier parvenu hors délai ne peut être accepté conformément aux statuts. Mohamed Saâd aura fait le voyage pour rien. "Les candidatures reçues après le délai prescrit (le cachet officiel de la poste du Caire faisant foi) feront l'objet d'un rejet automatique. Les candidatures doivent parvenir au secrétariat général sous pli recommandé, avec accusé de réception ou toute forme de courrier rapide ou express, le justificatif y afférent faisant foi", stipule l'alinéa 6 de l'article 18 des statuts de la CAF. Autrement dit, la candidature d'Ould Zmirli est rejetée automatiquement. Et dire que la FAF a attendu le 6 décembre pour désigner un candidat pour l'Algérie, alors qu'elle aurait pu le faire depuis le 22 novembre dernier, date de l'annonce par la CAF de cette élection. "C'est le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, qui a retardé l'envoi du dossier en temporisant jusqu'à la veille du dernier délai pour désigner un candidat, et ce, malgré trois rappels écrits de son SG qui, visiblement, n'a fait qu'exécuter les consignes tardives", confie notre source. Lamentable ! SAMIR LAMARI