Les habitants de la petite localité de Rehailia (à 15 km à l'est de la commune de Belacel) se sont rapprochés de notre bureau pour dénoncer encore une fois les difficultés quotidiennes dans lesquelles ils vivent depuis de longues années. Parmi les contraintes les plus répandues, celle inhérentes à l'absence de réseau d'assainissement sur la totalité de l'agglomération. Dieu sait que la localité est plus que surpeuplée, puisque des centaines de familles y vivent au niveau des cités qui la constituent, à l'image de Merdja, Rehailia, Douze, Mekaikia et Saâdia... La solution palliative pour cette carence reste bien sûr, et comme à l'accoutumée, l'aménagement des fosses septiques qui restent, à la longue, non sans conséquences négatives sur la santé publique et sur la pollution des ressources hydriques. Additivement à cela, l'éclairage public est aussi au menu des revendications des citoyens ruraux, en particulier pour le tronçon qui relie Rehailia au chef-lieu de la commune sur une distance de 16 km, un réseau routier qui se trouve également dans une situation de détérioration avancée et qui nécessite une prise en charge en matière de réfection en bitume. Quant à l'épineux problème de l'eau potable, il n'est pas mieux loti que les autres secteurs, avec des disparités entre les localités. Ainsi, on trouvera des cités qui restent encore alimentées par les citernes, avec une rotation d'approvisionnement par mois et par famille. Ce qui est très insuffisant pour ces ménages qui sont dans l'obligation de procéder à l'achat d'autres citernes de capacité de 3 000 l à raison de 800 DA l'unité. Cette contrainte, selon les réponses du maire à la requête des citoyens, trouvera son dénouement cette année avec l'inscription d'un projet portant raccordement de cette cité en souffrance à partir d'un château d'eau. Quant aux autres localités limitrophes susmentionnées, elles restent abondamment servies en matière d'eau potable, après avoir été raccordées au château de Douze. E. Yacine