Tébessa, à l'instar de tout le pays, était au rendez-vous, jeudi et vendredi, pour célébrer le nouvel an amazigh, Yennayer 2968, avec au menu un programme très riche et varié. La daïra d'El-Oglat, à travers sa bibliothèque communale, a ouvert le bal avec des festivités dédiées à la célébration de la fête du nouvel an amazigh, en organisant une journée culturelle consacrée à la poésie en tamazight. L'événement a pris une envergure exceptionnelle cette année. Ainsi, d'El-Oglat à Bir El-Ater, en passant par Bekaria et jusqu'au chef-lieu de la wilaya, les espaces dédiés à l'exposition dans les stands ont été pris d'assaut par un public nombreux venu découvrir les objets et produits exposés. Le constat vaut pour la Maison de la culture de Tébessa mais aussi pour les différents établissements scolaires. La maison de la culture Mohamed-Chebouki a été le théâtre d'un programme très riche. En plus des expositions d'objets et d'habits traditionnels, l'association de la presse locale, en présence des autorités de la wilaya, à leur tête le wali, ont honoré les journalistes et autres auteurs qui ont brillé à l'international, tel que le Dr Rahmallah Arouissi qui s'est distingué en décrochant, au Qatar, le premier prix pour son ouvrage de littérature pour enfants et le Dr El-Hamza Sofiane, qui a décroché, en Egypte, le premier prix grâce à son livre qui a été ainsi consacré meilleure œuvre de 2017 dans la catégorie des ouvrages dédiés aux sciences de l'information. À noter que la participation de la DJS à ces célébrations a été enregistré hier par l'organisation de compétition sportives entre les athlètes de l'académie sportive qui a profité de la célébration de Yennayer pour présenter l'équipe féminine en volley-ball, constituée le mois de septembre dernier sous la direction de Benhamza Abdelkader et Samir Merdaci. La direction de l'éducation de Tébessa a été également de la partie à travers l'organisation d'expositions dans les différents établissements scolaires dans le but de rapprocher les élèves de la culture amazighe. Rachid G.