M. Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, et le nouveau président du Syndicat national des éditeurs de livres (Snel), M. Mohamed Tahar Guerfi, ont annoncé conjointement les grandes lignes qui vont caractériser cette 5e édition du Salon national du livre, prévu du 4 au 13 mai, à la Bibliothèque nationale. La nouveauté de ce salon est l'introduction de la taxe qui a réduit considérablement la participation des éditeurs, 50 cette année, par rapport à l'année 2004, selon M. Guerfi. Ce rendez-vous qui devient incontournable doit, en toute objectivité, mettre en exergue la production nationale en matière de livres et créer une passerelle entre le lecteur et l'éditeur et, notamment, l'auteur. L'autre nouveauté, cette année, est la mise en place à la Bibliothèque nationale du département des statistiques, dirigé par un groupe d'universitaires, pour tirer profit d'une façon optimale de cette manifestation, à travers l'évaluation du nombre de visiteurs, leur qualité et leurs centres d'intérêt. Dans la même optique, la bibliothèque, en coopération avec le Syndicat des éditeurs, va introduire une nouvelle donne, celle de déterminer le volume des ventes et d'identifier surtout les best-sellers nationaux et étrangers. En marge de ce salon, une exposition de revues scientifiques est organisée afin de mettre en évidence ce qui se fait en matière de magazines spécialisés. Cette exposition réunira plusieurs pays et plusieurs revues comme Mouqadimat (Maroc), Naqd et La Culture (Algérie), El Fijo Tiempo (Espagne), Les lettres et Al fikr al moassir (Liban), Points de vue (Egypte) et Qantara de l'Institut du monde arabe de Paris et bien d'autres. Les responsables de ces revues débattront, au cours de deux journées d'étude, prévues les 10 et 11 mai, une série de thèmes ayant trait au dialogue, à la tolérance, aux problèmes de la coexistence et à la pensée critique de nos jours. Il faut noter aussi l'organisation de cafés littéraires, qui seront animés par des chercheurs et auteurs algériens, ainsi qu'étrangers, sur des thèmes variés tels que “L'intérêt de la philosophie des sciences pour le citoyen maghrébin”, par le Tunisien Ahmed Chebchoub, et “La propriété intellectuelle” par le directeur général de l'Office national des droits d'auteur. Il faut rappeler que le bureau du Snel — constitué actuellement par Mohamed Tahar Guerfi, président, deux vice-présidents, Hassane Bennamane et Hammidou Messaoudi et, enfin, le secrétaire général, Mohamed El-Djahpmani — dirigé depuis sa création par Smaïl Améziane, vient d'être changé à la faveur d'une nouvelle assemblée générale. N. B.
