Après une victoire lors du premier match de la CAN- 2018 face au Cameroun 31 à 23, le Sept algérien, contre toute attente, a essuyé une défaite jeudi au palais des sports de Libreville face au pays organisateur, le Gabon, sur le score de 26 à 25 (16-12). Une défaite historique pour l'Algérie qui n'a jamais perdu face aux Gabonais. Un résultat qui prouve, encore une fois, que la petite balle algérienne va mal, notamment après le dernier sacre continental en 2014. En effet, face au pays organisateur, décidément bien organisé et dirigé par l'ex-star française Jackson Richardson, la sélection nationale était dominée, même si en fin de rencontre, les Verts sont revenus dans la partie et ont failli finir à égalité. Hélas, le Sept national a perdu ce match et a compliqué donc sa tâche pour la qualification au Mondial. "On ne peut pas jouer avec des arbitres pareils, ils ont tout fait pour favoriser le pays hôte. Avec la présence du président de la République gabonais au Palais des sports, il était clair qu'ils allaient tout faire pour nous saboter", tente d'argumenter l'entraîneur des gardiens, Daouad Amirouch, depuis Libreville avant d'avouer : "Nos joueurs, il faut l'avouer, étaient dans un jour sans. Ils ont raté beaucoup d'occasions faciles. Cela est dû essentiellement au manque de préparation, puisqu'il ne faut pas oublier qu'on a préparé ce championnat d'Afrique en un mois et demi, ce qui est très insuffisant par rapport aux autres nations comme le Gabon qui s'est préparé pendant plus d'une année à cette compétition continentale." En outre, cette contre-performance va compliquer davantage la mission du Sept national pour atteindre le dernier carré et finir la compétition continentale dans les trois premières places afin de valider un ticket pour le Mondial-2019 de l'Allemagne. En effet, la défaite face au Gabon ne va pas nous permettre d'achever la poule A dans un classement confortable qui nous garantira un adversaire d'un calibre moyen au prochain tour. Cela étant, avec deux victoires et une défaite, l'Algérie est troisième de sa poule, cela veut dire que les hommes du duo Hiouani-Mohamed Seghir devraient battre la Tunisie demain s'ils veulent éviter d'affronter le deuxième de la poule B, qui sera soit le Maroc, soit la redoutable équipe de l'Angola qui a barré aux Verts le chemin du Mondial français durant le match de classement pour la troisième place au précédent championnat d'Afrique en Egypte (2015). Enfin, il est à noter que les protégés du duo Hiouani-Mohamed Seghir ont battu hier le Congo sur le score de 33 à 31 (19-14), un match comptant pour la troisième journée de la poule A. Sofiane Mehenni