L'idée d'union exprimée par la président de la JSMB, sur nos colonnes jeudi dernier, commence à susciter un débat au sein de la famille footballistique bedjaouie. En effet, outre les avis partagés des inconditionnels des clubs phares de la Soummam sur cette éventuelle “union”, le président du MO Bejaïa, M. Rezki, à son tour, apporte sa contribution et son avis sur ce projet que son homologue de la JSMB a mis sur la table. “Sur le principe, tout est discutable, même si nous ne sommes que deux présidents. Pour la réussite de ce genre de projet, il faut l'implication de tous, supporters, autorités locales et société civile. Un projet de fusion doit être débattu sereinement à tous les niveaux, sans se hasarder ou se précipiter”, a notamment affirmé le boss des Crabes. Ce dernier parle aussi de l'avenir de sont team : “Nous sommes en train d'entamer des démarches pour renforcer notre effectif et à la recherche de mannes financières, car nous envisageons sérieusement de jouer les premiers rôles, la saison prochaine.” Ceci dit, l'idée de fusion entre la JSMB et le MOB fait son petit bonhomme de chemin et polarise, pour l'instant, l'attention des deux familles bougiotes. Les sages des deux clubs approuvent l'idée Loin de tout chauvinisme, les sages de la JSMB et du MOB approuvent cette idée de fusion et disent même que beaucoup temps a été perdu et que c'est le moment de construire un grand club à Béjaïa. Pour D'a Saïd, un fervent supporter des Vert et Rouge : “L'idée est séduisante. Néanmoins, un travail de sensibilisation doit être mené par les deux clubs. De toutes les manières, c'est la seule issue pour faire sortir notre football de sa léthargie.” De son côté, M. Rachid, supporter de MO Béjaïa pense : “Les deux clubs souffrent actuellement sur le plan financier. Cette idée de fusion résoudra cette équation et permettra à la wilaya de Béjaïa d'avoir un grand club parmi l'élite, et tout le monde sera derrière. Je pense qu'il faut tenter cette expérience.” Néanmoins, pour certains récalcitrants au sein des deux clubs, cette idée d'union ne résoudra rien. Le débat continue… A. Y.