L'USM Annaba va-t-elle sauver sa saison et offrir, par la même, un second trophée à la Coquette après l'unique remporté en 1972 ? Quoi qu'il en soit, la victoire acquise, jeudi dernier à Blida face au Mouloudia d'Oran pour le compte des quarts de finale de la Coupe d'Algérie, a redonné espoir aussi bien aux joueurs, aux inconditionnels, qu'aux staffs technique et dirigeant. L'USM Annaba, avec la peur au ventre durant les 90 minutes qui l'ont mis aux prises avec le MC Oran, est finalement sortie victorieuse grâce à un but signé Latrèche sur penalty à la 37' de jeu. À l'image de l'excellent Athmani Boubakeur, l'équipe annabie a été un exemple de courage et d'abnégation et n'a que rarement baissé les bras, malgré la présence de joueurs confirmés dans les rangs adverses. Attaquant ainsi avec la rage au cœur et se défendant bec et ongles, les enfants de l'antique Bouna ont fini par terrasser les Hamraoua. La performance des Tuniques rouges méritent d'être soulignée. L'USM Annaba, qui a laissé paraître une sensible amélioration en tenant la dragée haute à une équipe de la JS Kabylie, souvent intraitable sur son terrain, s'en est allée confirmer ses prétentions en se qualifiant en demi-finale devant l'une des meilleures formations du pays, malgré qu'elle se trouve aujourd'hui, au même titre que les Annabis, en grande difficulté. Il est vrai que le sourire affiché par le coach Kamel Mouassa, après cette qualification tant souhaitée par le milieu sportif local, laissait présager une remontée de l'USM Annaba. Pour le staff technique, à la tête des enfants des rives de la Seybouse depuis quelques mois seulement, cette qualification est une preuve suffisante qui témoigne de la maturité de son équipe. Cette victoire, jugée précieuse par le boss du club, Meribout Abdenour, devrait permettre aux Annabis de respirer un air frais. “Continuer de cette manière est assurément un gage de réussite, a-t-il dit, en mesure de nous mettre à l'abri des mauvaises surprises”. Cependant, les grands soucis de l'entraîneur annabi concernent les prochaines sorties de son équipe au stade Chabou-Abdelkader, respectivement, devant le MC Oran et le MC Alger, où le faux pas est strictement interdit. “Nous avons les moyens de s'en sortir, il suffit tout simplement que les joueurs retrouvent toute la confiance. C'est un atout impératif”, a-t-il estimé. Kamel Mouassa a-t-il retrouvé les arguments qui lui permettront de remettre le club sur les rails ? Seul l'avenir nous le dira. B. B.