Tout Annaba rêve de remporter une seconde fois le trophée de la Coupe d'Algérie. Rééditer l'exploit des anciennes gloires conduites par le regretté Hadj Boufermès stimule ainsi les gars de l'entraîneur Kamel Mouassa qui ambitionnent d'embellir la Coquette d'une Dame Coupe, si convoitée par les clubs, grands et petits. L'USM Annaba, qui traverse un passage à vide très critique, compte sauver sa saison sur deux tableaux : éviter le relégation et s'adjuger la Coupe d'Algérie saison 2004/2005. Mais, nous n'en sommes pas encore là. Il faudrait d'abord franchir le cap de l'ASO Chlef, une équipe pas du tout facile à manier. Néanmoins, les Hadi Adel et consorts abordent cette rencontre de demi-finale avec beaucoup de sérénité et de réalisme. Les commentaires exprimés dans le milieu sportif annabi se réfèrent aux dernières défaites concédées à domicile par les deux formations, face respectivement au MC Oran et à l'USM Alger où il a été constaté un certain relâchement et un manque flagrant de combativité. Pour passer le cap de l'ASO Chlef, l'esprit de corps, du côté annabi, doit être de mise. D'ailleurs, aux yeux du staff technique des Tuniques rouges, la seule tactique à adopter consiste à garder son sang-froid tout au long de la rencontre même si le résultat doit mener aux prolongations et aux tirs au but. Bien que l'adversaire du jour, l'ASO, ne soit pas un foudre de guerre, rien ne doit être laissé au hasard. L'entraîneur Kamel Mouassa a instruit ses éléments pour se porter continuellement en attaque et surtout ne pas combiner sur la base d'une tactique de réaction, c'est-à-dire laisser le soin à l'adversaire de diriger le jeu pour ensuite réagir. En un seul mot, veiller à ne pas se découvrir, sachant bien que la défense asnamie “est très coriace et son attaque surprend à tout moment grâce à sa vivacité”. Quoi qu'il en soit, Méribout, président du club annabi, au même titre que le staff technique et les joueurs, veut un remake de 1972 et surtout rendre un hommage aux défunts Hadj Boufermès et le président Ouinez, un hommage aux joueurs Saïd Brahimi, Doudou, Bentahar, Haouès, Tadjet et les autres. La dernière défaite de l'USM Annaba au stade Abdelkader-Chabou ne semble pas affecter la détermination ni des responsables et encore moins celle des joueurs du club fétiche de l'antique Bouna, qui croient dur comme fer en la concrétisation de ce double objectif. Tout le monde au sein du club annabi est unanime : l'USM Annaba ne descendra pas dans l'enfer de la seconde division. “Une mission, certes, difficile, mais qui reste largement à notre portée”, tient à rassurer le boss du club des rives de la Seybouse les milliers de fans annabis, très déçus après le faux pas devant les Hamraoua du Mouloudia d'Oran. B. BADIS