Saisi par le conseil d'administration de la LFP, présidé par Mahfoud Kerbadj, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a entamé son enquête. Actuellement, les membres du TAS analysent d'abord la requête de la FAF, qui a expliqué que "la LFP n'avait pas à déposer un recours dans la mesure où la structure elle-même est anti réglementaire. La FAF justifie sa correspondance par le fait que la LFP n'a pas mis en conformité ses statuts avec les lois 13-05 et 12-06". Ceci dans la forme, dans le fond, la FAF explique aussi que le retrait de délégation de gestion décidé le 21 janvier dernier par le bureau fédéral est conforme à la convention signée en 201 entre les deux parties et les statuts de la LFP. Dans son rapport envoyé au TAS, la FAF a relevé 10 griefs contre la LFP à savoir, non-conformité donc des statuts, le fait de programmer des matches de championnat durant les dates FIFA, de n'avoir pas fait respecter l'obligation faite aux clubs disputant les coupes africaines de disputer leurs rencontres locales 48 avant ou après la journée de compétition. D'avoir traité l'affaire ASAM-WAT hors délais, d'avoir accordé des licences, le 18 janvier, à des joueurs émigrés et étrangers. Absence de mandatement pour le président Kerbadj lors de l'AGE, la manipulation du PV de l'AG élective de la LFP, les licences accordées à l'ESS, le traitement de l'affaire Badni et désignation de délégués de matches non structurés. Le groupe de Kerbadj a jusqu'à jeudi pour envoyer sa réponse. Interviendra ensuite les plaidoiries des deux parties devant le TAS avant de rendre son verdict même si d'autres consultations peuvent être menées. En outre, la plainte de Kerbadj auprès du tribunal administratif d'Alger a été notifié hier officiellement par l'entremise d'un huissier de justice à la FAF. La Fédération doit répondre avant que le tribunal ne fixe la date des plaidoiries. S. L.