C'est désormais officiel ! Noureddine Saâdi n'est plus l'entraîneur en chef de la JS Kabylie depuis hier. Et pour cause, le nouveau président de la JSK, Chérif Mellal, qui se trouve depuis hier à Dubaï pour un voyage d'affaires, a finalement convenu d'une séparation à l'amiable avec son désormais ex-entraîneur, et ce, à la suite des mauvais résultats enregistrés ces derniers temps par la formation kabyle. Il est vrai qu'une telle information circulait depuis hier matin à Tizi Ouzou et ce ne fut qu'en milieu d'après-midi qu'elle a été finalement confirmée par les deux parties concernées, autrement dit Mellal et Saâdi, qui ont donc décidé communément d'une séparation à l'amiable encore que le président Mellal tient à garder Saâdi comme DTS du club en ces moments difficiles. "Personnellement, je n'avais pas peur de continuer à travailler à la JSK et de tenter vaille que vaille de relever un gros défi même si la situation du club est réellement critique mais je pense que le président a fini par céder à la pression et je le comprends", avoue Noureddine Saâdi qui a tenu à préciser : "J'ai toujours eu beaucoup de respect pour Chérif Mellal qui, dès le départ, m'a proposé de travailler avec lui à la JSK et je continuerai à le respecter puisque j'attends son retour de l'étranger, ce mardi, pour conclure une séparation à l'amiable comme cela a été convenu entre nous deux. Je pense que j'ai été honnête et correct avec lui puisque j'ai travaillé sans relâche pour sortir le club de l'impasse et j'ai même refusé un contrat de deux ans pour prouver que je ne suis pas revenu à la JSK pour ramasser de l'argent." Par ailleurs, nous avons pu prendre attache, en cours d'après-midi, avec Chérif Mellal qui, dans un premier temps, avait démenti l'éventualité de départ de Noureddine Saâdi mais, en fin de journée, il a fini par nous confirmer la décision de séparation à l'amiable avec son coach, certainement après avoir tout conclu avec son désormais ex-entraîneur. "Je tiens à réaffirmer tout haut que Noureddine Saâdi est un excellent technicien qui s'est investi totalement dans sa nouvelle mission au service de la JSK, un club qu'il a toujours porté dans son cœur comme nous tous, et il a mis à l'œuvre toutes ses forces et sa longue expérience de coach pour tenter de redresser la situation critique du club dont nous avons hérité depuis notre arrivée au début du mois de janvier, mais les résultats n'ont malheureusement pas suivi", dira Mellal. "C'est ce qui fait que nous avons convenu d'une séparation à l'amiable avec Saâdi pour le décharger de sa fonction d'entraîneur et espérer un nouveau déclic pour l'équipe, mais je m'engage solennellement à le garder comme DTS du club car nous avons grandement besoin de sa grande autorité et de sa longue expérience du football de haut niveau en ces moments difficiles", dira encore Chérif Mellal qui compte rentrer de l'étranger d'ici demain mardi pour tout mettre au clair avec Saâdi et animer un point de presse conjoint pour permettre certainement aux deux hommes de confirmer leurs bonnes intentions dans l'intérêt du club. Cela dit, et à bien réfléchir, il est à se demander si le mal profond de la JSK se situe réellement au niveau de l'entraîneur et si le départ de Noureddine Saâdi pourrait mettre fin à la chute vertigineuse du club kabyle qui, faut-il le rappeler, n'a pas renoué avec la victoire depuis... quatre mois à cause d'un effectif plutôt limité, autrement dit depuis le dernier succès (1-0) tiré par les cheveux aux dépens de l'USM El-Harrach, un club menacé lui aussi de relégation et qui n'est autre que le prochain adversaire des Canaris pour le compte de la 21e journée de championnat. En attendant, l'on croit savoir que les noms de, Slimani, Mouassa, Bira et du Suisse Alain Geiger, sont déjà cités en coulisses, mais il n'y a rien d'officiel pour le moment alors que le temps presse puisque les Canaris s'apprêtent un livrer un match très difficile, ce vendredi, face à l'USM Bel-Abbès où la défaite, voire même le match nul sont plus que jamais interdits pour la JSK qui n'a jamais connu une situation aussi cauchemardesque depuis son accession en Division nationale 1 en... 1969 ! M. H.