La localité de Mahdia, située à une vingtaine de km d'Oran, a bénéficié d'un quota de 100 logements sociaux pour mettre fin à l'exode rural. Cependant, les 100 bénéficiaires attendent depuis une année la remise des clés bien que tout le monde s'est acquitté des droits de location auprès de l'OPGI. Sollicité par un groupe de bénéficiaires, Liberté a pu en savoir plus sur le blocage : "À Mahdia, il manque le rejet des eaux usées. Pour activer la remise des clés, nous allons acheminer le réseau des eaux usées vers une grande bâche qui sera vidée par des camions-citernes en attendant le branchement du rejet vers le nouveau réseau principal qui traverse plusieurs douars proches de la localité", explique un élu. Du coup, les bénéficiaires s'interrogent sur le choix de l'assiette et les études réalisées avant le lancement du projet ? Avec 5 000 âmes, la localité, à vocation agricole, poursuit son extension. Outre l'ex-village socialiste, des dizaines de lots sociaux greffés à la localité ont été distribués, et la régularisation des actes suit son cours. "Même pour les 100 lots de l'habitat rural, la commune d'Oued Tlélat a trouvé une solution réglementaire pour régulariser la situation et enfin remettre les actes et les permis de construire aux bénéficiaires, et bien sûr débloquer les aides financières de l'état", affirme notre source. Et d'ajouter : "C'est une question de temps et tout sera réglé à Mahdia." Quant aux 200 logements sociaux de la localité de Toumiat, distribués eux aussi il y a presque une année, les travaux d'aménagement ont été relancés après un retard de plusieurs mois. "Une fois les travaux d'aménagement achevés, les logements seront livrés aux 200 familles bénéficiaires", confie un responsable. NOUREDDINE BENABBOU