Le Conseil de sécurité de l'ONU a finalement adopté à l'unanimité une résolution réclamant sans délai un cessez-le-feu humanitaire d'un mois dans la Ghouta orientale en Syrie, où plus de 500 civils, dont une centaine d'enfants, ont été tués en 7 jours de frappes du régime syrien. Le texte adopté après plusieurs amendements réclame que toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable. Son objectif est de permettre la livraison régulière d'aide humanitaire, de services et l'évacuation médicale des malades et blessés les plus graves. "Ce n'est pas un accord de paix sur la Syrie, le texte est purement humanitaire", a souligné l'ambassadeur suédois Olof Skoog, cosignataire avec son homologue koweïtien de ce texte. Des exclusions au cessez-le-feu pour les combats contre divers groupes terroristes sont prévues. Elles peuvent donner lieu à des interprétations contradictoires, Damas qualifiant de terroristes les rebelles soutenus par l'Occident, ont noté des observateurs. Le respect du cessez-le-feu risque, par conséquent, d'être aléatoire, d'autant plus que l'aviation et l'artillerie du régime ont pilonné, samedi, la Ghouta orientale pour le septième jour consécutif, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).