Des équipements publics pour lesquels le contribuable a chèrement payé se voient abandonnés aussitôt achevés. Ils sont à l'abandon, pour certains, depuis une quinzaine d'années sans que les services concernés se manifestent. Parmi ceux-ci, les locaux qui entrent dans le cadre de 100 locaux par an et par commune, décision du président de la République. Pas moins de 66 locaux de ce genre, situés à la cité Omar, dont ont bénéficié les marchands de fruits et légumes du marché désaffecté de la cité Azzouni, ont été abandonnés par leurs attributaires. Ceux au nombre de 60, situés en face du cimetière de Lalla Maghnia, ne sont exploités qu'à 50%, alors que 20 autres de la cité Perret sont devenus des refuges pour les marginaux ou les beuveries. Quant aux 2 marchés qui entraient dans le cadre de la lutte contre le commerce informel et dont les 60 stands ont été distribués il y a plusieurs d'années, ils demeurent inexploités, voire dégradés. Jusqu'alors, aucun rappel à l'ordre pour les bénéficiaires de ces locaux n'a été effectué par les responsables locaux. Par ailleurs, malgré une opération d'éradication de logements précaires, des baraques qui datent des années 1970 demeurant en plein centre-ville, jouxtant le parc de l'ADE, et sont occupés par des célibataires avec tout ce que cela suppose comme "manèges" nocturnes. Aussi, l'intervention des autorités locales pour que soit démolis ces baraquements est des plus urgentes et l'assiette libérée sera exploitée pour la réalisation d'un équipement public. AMMAMI Mohammed