Plus de 700 dossiers ont été déposés par de jeunes promoteurs de microentreprises auprès de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) pour bénéficier des mesures de rééchelonnement et d'annulation des pénalités de retard, a indiqué, hier, la directrice générale de l'Agence, Samira Djaïder. "Plus de 700 dossiers ont été déposés à ce jour par de jeunes promoteurs de microentreprises auprès de l'Ansej pour bénéficier des mesures de rééchelonnement et d'annulation des pénalités de retard, et dont 340 ont été déposés par l'Agence auprès des banques concernées", a déclaré Mme Djaïder, en marge du Salon international de l'emploi (Salem 2018). Les agents d'accompagnement des structures de l'Ansej au niveau local ont effectué des visites d'inspection à près de 500 microentreprises concernées pour examiner de près leur situation dans le cadre de cette mesure. Elle a rappelé, en outre, que des mesures avaient été prises pour accompagner certains jeunes entrepreneurs ayant rencontré "des difficultés", consistant notamment en "le rééchelonnement des créances contractées pour la réalisation de leurs projets et l'annulation des pénalités de retard". Cependant, a-t-elle poursuivi, "cela ne veut pas dire l'effacement de la dette". "Ces mesures d'accompagnement concernent uniquement les jeunes entrepreneurs, dont les projets ont bénéficié d'un financement avant mars 2011, vu que ces derniers n'ont pas profité des facilités et avantages accordés après cette date", a précisé la même responsable, ajoutant que "les délais de dépôt des dossiers pour les entrepreneurs concernés par ces mesures sont prolongés jusqu'à juin 2018".