Les retraités libres du groupe Sonatrach reviennent à la charge. Après des correspondances avec la direction du groupe pour régler le conflit, ils veulent passer la vitesse supérieure en prévoyant la tenue d'un sit-in devant la direction générale de Sonatrach à Alger, le mardi 3 avril. Dans une déclaration rendue publique, hier, les retraités du puissant groupe pétrolier public estiment que leurs droits sont bafoués et les engagements de la direction à corriger les erreurs commises sont restés lettre morte. "Le mutisme de la direction et de la mutuelle est un mépris", estiment-ils, ajoutant qu'ils revendiquent toujours le paiement de leurs pensions à hauteur de 20% et non à 12,5%, notamment celle du premier bimestre 2018, avec, en prime, l'apurement de tous les rappels y afférents. Ils réclament également la régularisation et le redressement de l'IEP pour tous les retraités d'après 2009 conformément, disent-ils, à l'article 67 de la CCE, ainsi que la régularisation et le paiement de l'indemnité compensatoire (IC) et l'indemnité de zone et des conditions de vie (IZCV) pour tous les retraités d'avant le 6 avril 2011. Ce point, précisent-ils, fait référence aux travailleurs du sud du pays qui ont quitté le groupe entre 1996 et 2011. "Notre premier souci est la pension complémentaire de retraite (PCI) et la mutuelle de l'industrie du pétrole (MIP) à tous les retraités et ses filiales", écrivent-ils, rappelant qu'Ould Kaddour s'est engagé personnellement à régler ces problèmes, mais en vain. M. Mouloudj