La direction des services agricoles a organisé, jeudi, avec le concours de plusieurs partenaires, une journée d'étude sur la prévention alimentaire, qui s'est déroulée dans l'amphithéâtre de l'Itmas de Guelma en présence d'une nombreuse assistance. À l'approche de la saison estivale, les organisateurs ont jugé opportun de proposer un thème d'actualité axé sur la prévention alimentaire et le mode de contamination de l'aliment puisque c'est la période au cours de laquelle des intoxications alimentaires sont souvent enregistrées. Le professeur Mohamed-El-Hadi Meghadcha, maître de conférences hospitalo-universitaire en infectiologie à l'université Badji-Mokhtar à Annaba, a présenté un intéressant exposé intitulé "Les maladies à transmission hydrique, toujours d'actualité en 2018" qu'il a étayé sur un data-show. Le conférencier a longuement évoqué les causes de la contamination des eaux usées et les risques encourus par la population. Mme Fouzia Benalilouche, directrice de la station régionale de la protection des végétaux, a traité le sujet "Les maladies de luttes phytosanitaires non polluantes pour l'environnement", et le docteur Nadia Mahaya, chef de service de la prévention à la DSP de Guelma, a évoqué le thème "Le lait est un aliment et un vecteur", au cours duquel elle a attiré l'attention du public sur les risques encourus. Le docteur Nabila Belguendouze, chef de service de l'hygiène alimentaire à LVR d'El-Tarf, a exposé le thème "L'hygiène alimentaire et la prévention en milieu professionnel. Exemple : restauration collective et bonnes pratiques d'hygiène" qui s'adresse particulièrement aux responsables des cantines scolaires, restaurants universitaires, salles des fêtes, restaurateurs, gargotiers, pâtissiers, et autres, lesquels doivent faire preuve de vigilance soutenue. Le chef de service de l'irrigation agricole à la DSA de Guelma, Zine-Eddine Zamouchi, a parlé d'un sujet brûlant en l'occurrence "L'irrigation par les eaux non conventionnelles" qui s'adresse surtout aux producteurs de tomates industrielles et de cultures maraîchères qui n'hésitent pas à irriguer leurs champs d'eaux usées pompées des oueds. Le docteur Salah-Eddine Oudania à la DPRH, direction de la pêche et des ressources halieutiques, a exposé le sujet de la gestion des eaux de la pisciculture destinées à l'agriculture. HAMID BAALI