Etudiants en médecine, pharmacie, chirurgie dentaire, architecture ou école normale supérieure, qu'ont-ils en commun ? Ils sont tous étudiants ? NON ! Ils ont tout simplement tous été en grève pendant une période durant les derniers mois. Le 29 octobre 2017, des images incroyables circulent sur les réseaux sociaux. Celles de milliers de jeunes algériens, quasiment tous étudiants formant une file interminable devant l'institut français d'Alger dans l'espoir de prendre un rendez-vous pour la passation du test de connaissance en langue française, étape obligatoire pour tout étudiant souhaitant décrocher un visa d'étude. Mais pourquoi tous ces jeunes partagent-ils un seul rêve, celui de quitter le pays ? Grèves des étudiants : un appel à l'aide Les derniers mois ont vu défiler un incroyable enchaînement de grèves d'étudiants dans quasiment tous les secteurs, chose qui n'était jamais arrivée auparavant. Nous avons notamment vu une grève des pharmaciens avec leurs revendications, puis celle des futurs enseignants de l'ENS, celle des médecins, des internes et beaucoup d'autres. Toutes ces grèves avaient des revendications différentes en apparence mais le sont-elles vraiment ? Ne sont-elles pas toutes le fruit d'une seule et même revendication : celle d'un emploi gratifiant, celle de l'espoir de voir tous les efforts fournis pour en arriver là se transformer en une vie digne et honorable ? Une vie où chacun récolte ce qu'il a semé et où le minimum de moyens est mis à la disposition du travailleur pour mettre en pratique ce pourquoi il a passé un quart de siècle à étudier. 19 Mai, journée de l'étudiant Ce 19 Mai comme chaque année, l'Algérie fêtera ses étudiants. Tout le monde s'accorde à dire qu'il reste beaucoup à faire pour pouvoir un jour rêver d'entrer en force dans la société du savoir pour se mettre au diapason de l'avancée technologique et faire enfin émerger l'Algérie. La jeunesse algérienne reste sans nul doute le meilleur espoir de concrétiser ce rêve et de voir enfin une relance économique effective. Il ne reste qu'une chose à faire : lui donner les moyens ! Ghiles OUKACI Partenariat Réd-DIG-"Liberté" (#RDL)/CAP (EN Polytechnique)
