Approché récemment par la direction du CRB pour prendre en charge la barre technique de l'équipe, le technicien Azzedine Aït Djoudi confirme qu'il a pratiquement tout conclu et sera le nouvel entraîneur du Chabab pour cette nouvelle saison : "Les négociation se sont bien déroulées et nous nous sommes entendus pour que je sois le nouvel entraîneur du CRB." L'ex-driver du MOB était attendu hier soir pour officialiser son engagement et entamer dans les prochaines semaines son travail dans l'objectif de bâtir une équipe compétitive. "Je sais que la mission sera difficile, mais je suis prêt à relever le défi. Cela fait partie du métier d'un entraîneur. Je ne dirais pas que je vais jouer les premiers rôles ou gagner des titres, mon objectif principal est de construire une équipe compétitive qui honore le club", dira Aït Djoudi. Ce dernier n'a, d'ailleurs, pas hésité à prendre une équipe en pleine crise financière et administrative. "Cela fait partie du défi lancé", dira-t-il. "Si on fait attention à ce genre de situation, on n'avancera jamais, l'instabilité et la crise financière caractérisent pratiquement tous les clubs algériens, moi, ça ne me fait pas peur et ça ne m'empêche pas de travailler", a-t-il ajouté. Aït Djoudi, qui, à son retour du Maroc, avait connu une courte aventure avec la JSK avant de conduire le MOB à retrouver la Ligue 1, s'est engagé pour une durée de deux saisons, il travaillera aux côtés de l'autre technicien Taleb Madjid, son adjoint au MOB. Pour ce qui est des joueurs et du recrutement, Aït Djoudi espère "récupérer et construire un groupe homogène" même si plusieurs cadres viennent de quitter le club, à l'image de l'international Lakroum et Draoui. En outre, alors que tout le monde le donnait partant, Mohamed Bouhafs, le président du CRB, fait un retour fracassant. En effet, Bouhafs a fait une sortie des plus étonnantes, samedi en soirée, en annonçant qu'il est de retour aux affaires du club et qu'il est le seul patron. Un sérieux tacle donc pour le CSA qui allait se réunir avec les autres actionnaires du Chabab pour préparer l'après-Bouhafs, cependant, cette assemblée des actionnaires a été reportée en l'absence de quelques membres, à l'image de Malek et de Gana. Des absences qui ne sont pas innocentes, surtout qu'elles surviennent avec le retour de Mohamed Bouhafs. Qu'à cela ne tienne, le président du Chabab, qui n'a pas voulu déposer sa démission, comme souhaité par les membres du CSA et les actionnaires, va passer la vitesse supérieure en faisant son entrée sur le marché des transferts. I. A./S. M.