D'un montant de plus de six milliards de DA, la facture de l'énergie électrique est un lourd fardeau que traînent les communes pour que des mesures rapides soient envisagées en vue de la rationalisation de sa consommation et de trouver d'autres sources d'énergie plus viables. C'est au sujet de l'utilisation des énergies renouvelables qu'a été consacré l'ordre du jour de la réunion qui s'est tenue, lundi, sous la présidence du wali de Médéa Mohamed Bouchema, en présence des responsables des secteurs concernés, des chefs de daïra, des directeurs de l'exécutif et des P/APC. Obérant lourdement les budgets des communes, la facture de consommation de l'électricité est devenue une charge si lourde que des propositions de projets relatifs à l'utilisation des énergies renouvelables soient soumises à examen par les responsables locaux. Car, dira le wali, le problème de l'utilisation des énergies renouvelables est le cheval de bataille du notre tutelle, dans le cadre des orientations du gouvernement afin que l'éclairage public, les établissements scolaires et les bâtiments administratifs soient progressivement dotés de moyens pour l'installation de panneaux solaires. Les premières expériences de l'installation de panneaux solaires vont concerner l'éclairage des voies express de la RN1 aux limites de la wilaya de Blida et la voie de contournement à hauteur du rond-point de la sortie est de la ville de Médéa, a-t-il été indiqué. Dans l'attente de la généralisation de l'éclairage public avec les panneaux solaires, les communes sont appelées à remplacer les lampes classiques des lampadaires par des lampes LED moins énergivores, mesures dont le financement est pris en charge conjointement par l'APC, le fonds de wilaya, etc. M. EL BEY