Djamel Belmadi sera le nouveau sélectionneur national. Il remplace au pied levé Rabah Madjer, démis de ses fonctions, et aura pour mission de redresser une situation assez compliquée depuis la Coupe d'Afrique 2015. L'ancien joueur de l'Olympique de Marseille devrait signer très prochainement un contrat jusqu'après la Coupe du monde 2022, prévue au Qatar. Les objectifs assignés consistent à qualifier l'Algérie à la Coupe du monde 2022, au Qatar et réussir une bonne Coupe d'Afrique des nations l'année prochaine 2019, qui se déroulera au Cameroun. Reste à savoir maintenant quel est le volet financier pour que Belmadi accepte sa mission avec la sélection nationale. Même si rien n'a filtré sur le montant du salaire que devrait percevoir l'ancien meneur de jeu des Verts, il n'en demeure pas moins que la FAF va certainement l'aligner sur ses prédécesseurs. Financièrement, il est clair qu'il sera loin de toucher ce qu'il percevait au Qatar, mais c'est le challenge sportif qui est déterminant dans le choix de Belmadi. Ce dernier passe à une nouvelle étape et l'équipe d'Algérie lui ouvrira certainement d'autres horizons. Certes, le technicien a déjà pris en charge des sélections nationales, les équipes A et B du Qatar avec lesquelles il a réussi d'excellents résultats, mais avec l'Algérie c'est un défi du cœur. Le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, a réussi à avoir un entraîneur qui fait l'unanimité et à un coût acceptable. Belmadi devrait être rémunéré à hauteur de 60 000 euros, comme ses prédécesseurs Alcaraz et Madjer. Nous sommes, donc, loin des 200 000 euros exigés par Halilhodzic ou encore les 120 000 euros que la Fédération devait verser à Queiroz pour accepter la mission avec les Verts. M. A.